Comme suite à l'article du démocrate du 27 mars 2013 vous
trouverez ci-dessous un bref rappel de la démarche d'AVAS et
quelques remarques.
Rappel :
Le
projet AVAS, dans sa globalité avec les musées de l'informatique
et des jeux vidéo, ne voulait pas dépendre de financement
public.
Le
principe était donc que le repreneur du site du LRBA soit
partenaire en mettant à disposition, pour une somme modique, le
site des souffleries. AVAS se chargeait alors de trouver :
§
les financements pour remettre le
site en état,
§ d'aménager
les espaces muséographiques,
§
la
structure pour en assurer l'exploitation.
Mais
il fallait vérifier que notre projet était viable sans
subvention publique. La première étude réalisée par le comité
régional de tourisme (CRT) de Paris a confirmé le bien-fondé du
projet et que son fonctionnement était auto financé.
La
seconde étude, dont 80 % du financement était déjà assurée,
devait :
§
chiffrer les investissements
nécessaires à la remise en état du site,
§
définir et chiffrer les
investissements pour la création des espaces muséographiques.
Afin
de ne pas financer inutilement cette étude, nous avions besoin
de la certitude que si cette étude était favorable et que nous
trouvions les investisseurs, le repreneur du site contribuerait
à ce projet en mettant à notre disposition les locaux des
souffleries.
C'est
cet accord de principe qu'AVAS n'a jamais obtenu.
Remarques :
"Pré-projet sans aucun
élément chiffré"
Dans
un projet, ce n'est pas l'investissement initial le plus
important mais les frais de fonctionnement. C'est donc ce point
qui a été étudié en premier.
L'étude du CRT Paris chiffre tout, depuis la fréquentation
jusqu'aux salaires des différents personnels, les tarifs
d'entrée, …….
Ce
point acquis, la seconde étude devait chiffrer les
investissements nécessaires, mais il nous fallait une garantie
sur la mise à disposition du site si l'étude était favorable et
que nous trouvions des investisseurs.
"PPRT et zone Sévéso"
Le
PPRT était une contrainte mais autorisait la présence de 700
visiteurs par musée, soit 2100 personnes sur le site, nombre
parfaitement cohérent avec les conclusions de l'étude du CRT
Paris qui prévoyait 1140 visiteurs aux heures de pointe les
dimanches de juin !
Aujourd'hui, les concepteurs d'espaces muséographiques préfèrent
la lumière artificielle qu'il peuvent maîtriser et ont tendance
à obstruer les fenêtres. C'est ainsi que le tunnel de tir, sans
aucune fenêtre était utilisable avec un minimum
d'investissement. L'installation du musée de l'informatique
aurait pu s'y faire très rapidement.
De
plus, AVAS reste persuadé que la politique spatiale européenne
entraînera à court terme une profonde modification des lanceurs
et par conséquence une évolution des risques liés au stockage de
l'hydrogène.
"N'oublions pas que la
ville de Vernon n'est toujours pas propriétaire du site du LRBA"
Oui mais AVAS souhaitait une
décision de principe qui lui aurait permis de poursuivre des
études afin de proposer un dossier complet dès le transfert du
site.
Cela aurait également permis de
conserver les musées de l'informatique et des jeux vidéo
disponibles immédiatement et source de financement et de
conserver les collections de maquettes de fusée.
Avec l'école d'ingénieurs ELISA, nous avions construit un projet
plus vaste pour l'ensemble du site. Il incluait d'autres petits
projets (PME, séminaires, stockage, espaces ludiques,
restauration, ….) mais n'a jamais été pris en compte.